Récemment, le gouvernement a soumis un projet de loi au Parlement pour que la corporation (professionnels des médias) n’ait plus la possibilité de désigner deux membres sur neuf du collège des conseillers membres de la HAC.
Cette possibilité, pour les professionnels des médias de choisir deux membres de leurs collègues pour les représenter au collège des conseillers de la Hac n’aura duré que le temps d’un mandat à la haute autorité de la communication. Elle avait été obtenue lors du dialogue politique post électoral tenu au nord de Libreville au premier trimestre de 2017.
C’est pourquoi, la nouvelle de cette réforme inique a choqué le monde des médias qui voit, chaque jour, ses acquis mis en péril.
Déjà, la subvention à la presse obtenue au lendemain des journées de réflexion sur la presse privée tenue en octobre de l’an 2000 et qui a abouti à sa légifération dans la loi de Finances 2003, n’existe plus que de nom. Initialement fixée à 500 millions de nos francs, cette subvention est chiffrée aujourd’hui à 127 millions.
« A cette allure, on risque de revenir à la pénalisation des délits de presse, un autre acquis de la presse « , fustige un journaliste des médias de service public. Qui n’a pas manqué de dénoncer la « gestion opaque de la redevance audiovisuelle de la communication » qui devrait normalement contribuer à l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias.