Les assurances au Gabon seraient-elles plutôt une vue de l’esprit ? Cette question vaut son pesant d’or, au regard de la multitude de plaintes formulées par les usagers, du fait de l’incapacité de la plupart des maisons d’assurance établies à Libreville, de remplir leur part du contrat passé avec la clientèle dans des délais raisonnables.
L’assurance véhicules est la plus citée dans le désagrément causé à de nombreux automobilistes qui ne comprennent pas que, plusieurs mois ou des années après la déclaration d’accident appuyée par une expertise commise par ces assureurs, ces derniers ne parviennent pas toujours à payer conformément aux clauses du contrat avec le client. Au moment où nous mettions sous presse, des milliers d’usagers dont les véhicules sont assurés dans ces maisons d’assurance d’un genre particulier, attendent désespérément de se faire payer.
Conséquence, les intéressés, au regard de la durée trop longue qu’il nécessite à ces maisons d’assurance pour donner suite à un dossier, sont contraints de mettre la main à la poche pour financer eux-mêmes les réparations de leurs véhicules. Et même lorsque les choses sont faites de la sorte, le remboursement par l’assureur demeure hypothétique pour l’obtenir. Alors que la police d’assurance à laquelle l’usager aura souscrit, oblige l’assureur à financer lesdits travaux.
Dans un article publié chez notre co,nfrère la Cigale Encjanté de cette semaine, selon l’article, Omnium Gabonais d’Assurances et de Réassurances, peine à respecter ses engagements vis-à-vis de ses clients. Nous avons ce problème avec Ogar. A chaque fois qu’un de nos clients à un litige avec un assuré Ogar c’est un calvaire ». C’est la réponse régulièrement transmise au service sinistre de Nsia, où notre sinistré est assuré.
Un autre de poursuivre, « vous n’êtes pas le seul, beaucoup sont dans la même situation. Depuis plusieurs années, Ogar a du mal à payer régulièrement les sinistres. Ça nous dérange lorsque nous nous retrouvons dans l’incapacité à satisfaire notre un de nos clients ».
En réalité, selon des indiscrétions, souligne le journal, l’entreprise propriété de feu Edouard Valentin, présenté comme un magnat des assurances au Gabon a perdu tous ses privilèges. Bien que membres de la famille présidentielle, depuis la disparition du fondateur, les choses semblent se compliquer à Ogar. « C’est une situation qui dure depuis longtemps. Mais personne n’a jamais prêté attention. Ogar profite bien de son statut. Celui d’appartenir à la famille de la première dame ». Mais aujourd’hui, elle fait face à beaucoup de litiges, qui ont des conséquences sur des clients des autres compagnies d’assurance.
Dans le cas d’espèce, il y en aurait à la pelle. Au point que les souscripteurs à l’assurance véhicule ne savent plus où mettre de la tête, et ce n’est pas surprenant qu’aujourd’hui, d’aucuns y voient une espèce d’arnaque qui ne dit pas son nom, faute de célérité dans le traitement d’un dossier, et le paiement qui doit suivre.
Question: à quand un contrôle au sein de ces maisons d’assurance qui, à ce qu’il semble, dictent leur propre loi sur les clients ?
