Annoncé pour débuter le 01 mars dernier, le mouvement de grève des Ecogardes du Gabon débutera finalement le 13 mars prochain. Le Syndicat national des Ecogardes du Gabon souligne que sa démarche n’était pas conforme aux dispositions du code du travail.
S’il était vite aller en besogne, certainement pour attirer l’attention des autorités qui préparaient le sommet sur l’environnement, la grève des Ecogardes du Gabon prévue pour débuter le 01 mars, n’a finalement pas eu lieu. Elle débutera plutôt le 13 mars prochain, a-t-on appris dans un courrier parvenu à notre rédaction. Contacté par notre rédaction, le secrétaire général du Syneg, Sosthène Ndong Engonga, a reconnu que la démarche de son syndicat n’était pas conforme aux dispositions du code du Travail. « Nous avons donc décidé de nous conformer. Mais la grève aura bel et lieu », a-t-il précisé.
La pression des autorités a-t-elle pesé sur la grève ?
La grève annoncée devait débuter le 01 mars, début du One Forest Summit, beaucoup avaient pensé que ce mouvement de grève devait ternir l’image de l’organisation de l’évènement co-organisé par l’Etat Français. « Non, nous n’avons pas repoussé la grève à cause du sommet. Nos difficultés sont réelles. Comme souligné, nous voulons nous conformer au code du travail ».
Selon le directoire du Syneg, malgré les multiples grèves entamées et le protocole d’accord signé avec le secrétariat exécutif de l’ANPN, aucun point de revendications n’a été amélioré. Bien que reconnaissant que le personnel payé sur fonds de l’Etat, est désormais payé chaque mois, en dépit de quelques retards, et des salaires jugés « dérisoires », au regard des missions des Ecogardes dans la sécurisation des 13 parcs nationaux du pays. De même, le mouvement syndical a dénoncé les impayés de salaires des agents payés sur fonds du projet, qui vont parfois à 3 mois sans salaire.