Pour empêcher les concerts de casseroles annoncés par des citoyens et des membres de la société civile, le gouvernement a misé sur une forte présence militaire dans les différents carrefours de Libreville.
Bien avant la tenue du ‘’One Forest Summit’’, des organisations de la société civile avaient annoncé des manifestations dans le pays, surtout à Libreville, lieu où s’est tenu cette rencontre, pour contester, non seulement la tenue de cet évènement, mais aussi la présence d’Emmanuel Macron à Libreville.
Il avait été donc été annoncé des concerts de casseroles, comme c’était le cas, en 2020 pour contester contre la durée du couvre-feu instauré pour lutter contre la Covid-19.
Pour éviter ces manifestations qui pouvaient ternir l’image du pays et remettre en cause la sécurité des invités, les autorités ont misé sur une forte présence militaire dans les différents carrefours de Libreville et de ses envions. Ainsi, depuis le 01 mars, sinon, bien avant, gendarmes et autres éléments de force de défense armées jusqu’aux dents, étaient en faction dans plusieurs carrefours de Libreville. Une forte présence des hommes en treillis qui a certainement étouffé plusieurs mouvements dont les concerts de casseroles. Même si on a enregistré de manière sporadique quelques bruits de casseroles dans certains quartiers et résidences à Libreville.