En accueillant le One Forest Summit, Libreville a retrouvé un visage relativement reluisant, du moins, sur les principales artères. Les tas d’immondices récurrents ramassés, quelques routes défoncées, bouchées et quelques caniveaux curés.
Samedi 25 février dernier, une longue escorte des officiels gabonais composée de quelques membres du gouvernement et de la maire de la commune de Libreville, a fait des tours dans les principaux sites qui pâlissent l’image de la capitale. Objectif : essayer de colmater les brèches pour rendre le visage de la capitale gabonaise un peu reluisant, le temps des 2 jours du sommet sur la forêt.
Ici, les tas d’immondices auxquels se sont habitués les librevillois ont été nettoyés. Les routes défoncées, bouchées, et quelques caniveaux bouchés, curés.
Normal, les « étrangers » ne doivent pas connaître le laxisme des autorités compétentes sur la salubrité de nos villes, notamment à Libreville. A preuve.
La première journée du ‘’One Forest Summit4 a donné lieu à la signature, entre le Gabon et la France, d’une déclaration d’intention de réhabilitation de la décharge publique de Mindoube, située dans le cinquième arrondissement de Libreville.
C’est que, depuis que cette décharge publique est saturée, plusieurs propositions faites sur la création d’un nouveau site d’ordures, n’ont toujours pas abouti, plusieurs années après. Résultat, la capitale gabonaise se trouve régulièrement, ces dernières années, sous les immondices. Au grand dam des populations exposées à toutes sortes de danger causé par l’insalubrité.
Pourtant, avec l’arrivée au Gabon, il y a quelques années de Sovog, une société de ramassage et de valorisation des ordures ménagères, on avait cru que les questions d’insalubrité de la capitale gabonaise avaient trouvé une solution. Loin s’en faut. La Sovog a mis la clé sous le paillasson en laissant entier le problème de l’insalubrité de la ville.
En attendant, la ville retrouve une légère salubrité qu’à la veille de chaque conférence internationale. Et le ‘’One Forest Summit’’ des 1er et 2 mars n’a pas dérogé à la règle.
Junior Akoma