Ayant occasionné officiellement 21 morts et 16 disparus, ainsi que le traumatisme dans les familles des disparus, le naufrage du navire Esther Miracle survenu dans la nuit du 8 au 9 mars dernier, est certainement le naufrage qui a le plus endeuillé la nation gabonaise. Attristé par ce tragique événement, le député du 2e siège du département de l’Ogoulou, dans la province de la Ngounié, Alain Simplice Boungoures, a dans une adresse, sollicité de la nation, le Pardon national.
Parrain des Soldats de la paix, par ailleurs membre du Parti démocratique gabonais, dont-il est le député du 2e siège du département de l’Ogoulou, dans la province de la Ngounié, Alain
Simplice Boungoures, comme bien d’autres, n’est pas resté insensible face au drame qui frappe la nation toute entière. Dans une adresse à ses compatriotes, le
député à l’Assemblée nationale a sollicité le pardon national. Cette demande, fait suite, a-t-il indiqué, à « la recrudescence des sinistres qui nous accablent depuis bientôt quatre mois ».
Face donc à ses incidents, pour l’élu national, « il devient impérieux et urgent que le pays tout entier s’unisse pendant ces trois jours de deuil national, en union de cœur et de prière pour solliciter la clémence de Dieu le Tout puissant, créateur du monde et des génies de notre pays. (…) Car comme le stipulent les saintes écritures dans les livres de Jean, chapitre 8 au verset 7b, je cite « Que celui qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle » et de Jérémie, chapitre 14 au verset 7 qui dit je cite « Si nos iniquités témoignent contre nous, agis à cause de ton nom, Ô Eternel ! car nous avons péché contre toi » fin de citation .
Survenu dans la nuit du 8 au 9 mars dernier, le naufrage de Esther Miracle a occasionné 21 morts et 16 disparus. Parmi les passagers, 124 ont été sauvés et ont regagné leurs familles. Quant aux responsables des entités sous tutelle du ministère des Transports, le ministre a remis sa démission, les responsables de la Marine Marchande ont été suspendus ainsi que les activités de la compagnie. D’après des sources judiciaires, une trentaine de personnes sont actuellement entendues.
