Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, a célébré la journée mondiale du rein. Cette journée a été mise à profit pour les dépistages dans plusieurs sites du Grand Libreville.
Dans le cadre de la santé de proximité prônée par le gouvernement, le ministère de la santé a organisé, dans le cadre de la journée mondiale du rein, une journée de dépistage dans plusieurs sites du grand Libreville. Pour se rendre compte de l’effectivité de cette opération, le ministre de la santé DR Guy Patrick Obiang Ndong et sa ministre déléguée Justine Limbi, épouse Mihindou et la maire de Libreville, Christine MBa Ndutume, ont visité les stands à l’esplanade de l’hôtel Mont de Cristal à Libreville, où des milliers d’usagers se sont fait dépister.
Outre le dépistage, il a été également question, lors de cette journée, la sensibilisation sur la maladie.
« Le Gouvernement, dans le cadre du déploiement de sa politique de santé de proximité, a tenu à aller vers les populations pour leur offrir la possibilité de faire le dépistage de la maladie rénale », a rappelé le patron de la santé au Gabon, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Lequel a précisé que : « le rein c’est le filtre de notre organisme qui permet de laver tout ce qu’il y a comme impureté dans notre alimentation. Et si ce dernier est endommagé, il peut conduire à une insuffisance rénale, dont la gravité conduit à des séances d’hémodialyses. Nous entendons donc mettre l’accent sur la prévention pour éviter au maximum que les populations ne tombent malades ».
Ayant pour thématique « la santé pour tous, pour faire face à l’inattendu », cette journée du rein au Gabon visait à informer la population et les pouvoirs publics sur l’insuffisance rénale. Outre les sites itinérants de dépistage mis en place dans les grandes artères du Grand Libreville, les différentes structures d’hémodialyse publiques et privées, ont été retenues pour recevoir les populations pour les activités de dépistage, de sensibilisation et d’information populaire, précise le ministère de la santé.
Au Gabon, seuls 150 malades sont traités dans les centres hémodialyses, sur les 560 malades enregistrés, du fait des tarifs de soins jugés très élevés. Les 150 malades sont pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale.