En grève depuis décembre dernier et alors qu’une rencontre d’apaisement a eu lieu avec la garde des Sceaux mi-janvier dernier, le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), pourrait passer à la vitesse supérieure, en paralysant totalement le système judiciaire gabonais. Son président, Germain Nguema Ella, n’exclut pas « l’éventualité d’une année blanche ».
Alors que beaucoup espéraient un retour au calme dans le milieu de la justice, à la suite de la rencontre avec la Garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet, en janvier dernier. Il n’en est rien. Au contraire, la situation pourrait s’empirer.
Les magistrats s’offusquent de l’attitude de leur consœur, devenue ministre de la Justice Garde des Sceaux. Constaté par notre confrère Gabonmédiatime, le président du Synamag, Germain Nguema Ella, a dit déplorer la posture de la garde des Sceaux, dont les assurances avaient pourtant été données le 17 janvier dernier. « Au niveau des véhicules de service. Le texte est encore au débarcadère. Il n’est pas encore avancé », a déploré le magistrat.
Face au comportement de la ministre de la Justice et au silence du gouvernement sur ce dossier, le président du Synamag, Germain Nguema Ella, a fait allusion à une année blanche dans le milieu de la justice. « J’ai bien peur que la reprise se fasse en avril si on est optimistes. Sinon, l’éventualité d’une année blanche judiciaire peut être envisagée », a conclu Germain Nguema Ella.