N’ayant pas été convié à prendre part à la concertation politique appelée par Ali Bongo, le Consortium de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted), organise sa propre concertation le 15 février à Libreville. Tout en soulignant au passage que la concertation politique initiée par Ali Bongo aboutira à un échec.
Figurant parmi les exclus de la concertation politique initiée par Ali Bongo, le Consortium de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted), a décidé d’organiser sa concertation le 15 février à Libreville. C’est en tout cas, l’information qui a été rendue publique le 12 février, par l’organisation de la société civile, qui a souligné au passage que la rencontre entre la majorité et l’opposition qui devraient prendre fin dans 10 jours, « auraient dû revêtir un caractère inclusif avec l’implication de toutes les forces qui participent au processus démocratique, notamment les organisations de la société civile ».
Ce, d’autant plus que le chef de l’Etat avait indiqué avoir entendu l’appel de ses compatriotes. Mais le chef de l’Etat a plutôt fait le choix de ne convier que « les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition ». Vu comme ça, pour le Coted, cette rencontre « fait transparaitre clairement le caractère clientéliste et la volonté du régime à fermer la porte à tout processus inclusif impliquant l’ensemble des forces démocratiques dont la société civile ».
Pour l’organisation de la société civile, ceux qui ont été conviés, sont « des partis politiques essentiellement versés dans le clientélisme et la corruption politique ». (…) Ne pourra sans la présence des organisations démocratiques de la société civile et sa composante religieuse, déboucher sur qu’un échec ». Il s’agit d’une « mascarade de concertation exclusive », dégaine le Coted.
Pour le coted, cela ne fait plus aucun doute que le régime a peur d’une cuisante défaite électorale aux élections de 2023. Et les partis politiques de l’opposition qui prennent part à ces assises volent «au secours d’un régime honnis.
L’organisation de la société civile y voit une « tentative du régime en place à imposer son dictat excluant de facto de la concertation annoncée, les parties prenantes les plus importantes du jeu démocratique ».