Abandonnée à elle-même, alors que d’autres voies ont été améliorées, la rue Jean Pierre Ovono Obiang, notable, Chef de quartier Nkembo-Messenza, dans le deuxième arrondissement de Libreville, par ailleurs, assistant en météorologie, décédé en 2012, va également connaître une amélioration. L’ONG Papa Jeannot a procédé au lancement des travaux de réhabilitation de cette rue, le vendredi 10 février dernier.
Les travaux ont été lancés en présence du directoire de l’ONG, dont son vice-président, Théophane Engone Ondo, son secrétaire général, Jim Ndong, Carine Nodng Metogo, ainsi que les membres de la famille Jean Pierre Ovono Obiang. En présence également du premier adjoint au maire du deuxième arrondissement de la
commune de Libreville, Nicolas Moussotsi.
En effet, contrairement aux autres voies qui ont connu des travaux de réhabilitation, la rue Jean Pierre Ovono Obiang est
longtemps restée abandonnée. C’est donc une excellente initiative pour l’édile de l’arrondissement. « Car cette opération a lieu, à plein cœur de la compagne du concours de l’arrondissement le plus
propre », dont le vainqueur sera connu dans moins de trois mois.
Un soulagement aussi pour les populations, qui, une fois les travaux achevés, seront
soulagés. Fils aîné du défunt, Jacques Nzé Ovono, n’a pas caché son émotion de voir la ruelle qui porte le nom de son géniteur bientôt réhabiliter par l’Ong qui porte le nom du patriarche disparu. « C’est une
joie immense. Et nous remercions les autorités du pays qui ont facilité cette opération, dont la mairie ».
Pour Théophane Engone Ondo, vice-président de l’Ong, en plus de la réhabilitation de la ruelle, « il est aussi question de la construction du siège de l’Ong ».
Les travaux entamés, selon le directoire de l’Ong, sont entièrement financés par fonds propres, avec quelques soutiens. Il est question de la construction d’une voie en pavés. Les travaux devraient prendre fin d’ici trois mois, ont rassuré les responsables de l’ONG.
Soulignons que l’incivisme des populations a longtemps retardé cette initiative. D’où l’intervention technique de la mairie du deuxième arrondissement, qui a usé de son autorité, pour contraindre les propriétaires des épaves à les retirer.