Rencontrée par Emmanuel Mvé, le président du Congrès des agents publics, parapublics et privés (Cappe), ayant décidé de prendre en charge le dossier de 18 000 épargnants et floués par BR Sarl, l’Union internationale des services publics et assimilés, a fait l’injonction à l’Etat gabonais de payer le préjudice occasionné par cette entité, au risque de voir son image écornée.
Près de 5 ans, déjà, l’affaire BR Sarl continue de défrayer la chronique. Faut-il le rappeler, l’entité de microfinance s’était volatilisée dans la nature avec les épargnes de ses nombreux clients, 18 000 épargnants au total.
Si le gouvernement n’a pas pu permettre aux milliers de clients de l’entité de récupérer les investissements, le CAPPE, du Congrès des agents publics, parapublics et privés, que préside Emmanuel Mvé Mba, a décidé depuis près de 4 ans déjà de prendre en charge ce dossier.
C’est dans ce cadre qu’il a rencontré l’Union internationale des services publics et assimilés (UIS Publics). De cette rencontre, a indiqué Emmanuel Mvé Mba, l’UIS a sommé l’Etat gabonais de payer le préjudice causé. « UIS Publics a décidé, en date du 6 décembre 2022, de saisir officiellement le gouvernement gabonais en vue de demander la réparation immédiate de cette injustice et exige une réponse de celui-ci dans les 7 jours suivant la réception de cette correspondance.»
Pour amener l’Etat gabonais à respecter cette injonction, l’UIS pourrait inscrire le pays dans la liste des « pays violateurs mondiaux des protocoles et conventions de l’OIT (organisation internationale du travail) ».
En plus de cette menace, l’UIS, a informé Mr Mve Mba, pourrait « présenter le cas du Gabon au Conseil de sécurité de l’ONU ».