Soutenant la politique de l’actuel chef de l’Etat, 18 partis de l’opposition « républicaine et patriotique » se sont réunis pour unir leurs forces dans le cadre d’un congrès, le 14 décembre dernier à Libreville. Malgré son rapprochement avec l’actuel chef de l’Etat, le candidat naturel du PDG, le Congrès de l’opposition républicaine et patriotique (CORP), n’a toujours pas candidat.
A moins d’un an de la présidentielle, le Congrès de l’opposition républicaine et patriotique s’est réuni à Libreville. Cette rencontre de 18 partis de l’opposition soutenant la politique d’Ali Bongo, avait pour but d’unir leurs forces pour la prochaine présidentielle de 2023.
Ce regroupement de partis, de la voix de Bonaventure Nzigou Manfoumbi, président du Front d’égalité républicaine (FER), « entend œuvrer à l’édification d’une société nouvelle dans laquelle vivent dignement des citoyens libres, solidaires et respectueux de l’État de droit ». L’élu national promet, « le développement intégral du pays, la cohésion et la solidarité nationale, la justice sociale, le bien-être de tous, etc. », avec le CORP et quel que soit le candidat qui sera choisi.
Si la structure plutôt proche de l’actuel chef de l’Etat, probable candidat du PDG, le parti au pouvoir et de la majorité présidentielle, le Corp qui se projette déjà pour 2023, n’a toujours pas fait le choix d’un candidat.
Ce choix revient au bureau directeur du CORP, a précisé, le porte-parole, Simon Adolph Evouna. Un choix qui sera ficelé par la signature d’ un accord politique avec le candidat de son choix».
Du coup, au sein d’une certaine opinion, on croit que cette sortie de ces partis « gazelles » n’est rien d’autre qu’un appel de pied au candidat du pouvoir.