Lors d’une conférence de presse tenue ce 27 décembre, le Pr Albert Info Oosa, a fait le portrait robot du prochain président de la République. Selon lui, ce dernier doit avoir les mains propres, c’est-à-dire, sans sang, ni détournement de fonds publics. De ce fait, il a invité Ali Bongo et Jean Ping à privilégier l’intéret supérieur de la nation, en se mettant hors-jeu au prochain scrutin présidentiel.
« L’homme idéal » pour Albert Ondo Ossa, qui devrait briguer le mandat présidentiel, doit être, selon le professeur des universités, « une personne normale ». « Certainement pas un messie, ni un génie tombé du ciel ou venu d’ailleurs, mais plutôt un Gabonais normal dont la particularité sera de ne pas avoir les mains sales, les mains souillées par le sang, ni par des détournements de
ressources publiques et autres trafics et malversations ».
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le 27 décembre à Libreville, l’opposant estimé que: « le Gabon n’est ni un héritage familial ni la propriété d’un parti politique ». « Pour être clair », dit-il, « le Gabon n’est pas une propriété des Bongo Ondimba ni celle du PDG. C’est un patrimoine commun ».
Selon Albert Ondo Ossa, l’homme qui doit briguer le prochain mandat présidentiel, doit être un homme qui ne traîne pas de casseroles, encore moins du sang humain entre ses mains. « De mon point de vue, le choix du nouveau président en 2023 doit principalement reposer sur deux critères essentiels : la probité morale (en termes de crimes rituels et de crimes financiers), d’une part, et la pertinence du programme, en fait son aptitude à coller aux aspirations du peuple et à redresser le Gabon, d’autre part ».
« Le PDG a non seulement échoué sur tous les plans, mais, en plus, il utilise malicieusement les leviers de l’État pour empêcher, par la corruption, la coercition, et la fraude, l’épanouissement des autres partis et même tout simplement une expression politique saine dans notre pays ».
Outre la description de ce candidat fait par l’universitaire, Albert Ondo Ossa, a aussi invité Ali Bongo et Jean Ping, à privilégier l’intéret supérieur de la nation, en se mettant tout simplement hors-jeu. « C’est la seule façon de ramener la sérénité dans notre pays et de lui éviter l’image peu reluisante du « feuilleton américain Dallas » auprès de la communauté internationale, autrement dit de réduction des problèmes de l’État à ceux d’une famille, ce qu’on aura malheureusement vécu au cours des cinquante dernières années», a expliqué l’ancien ministre Ondo Ossa.