A moins d’un an des élections générales, dont la présidentielle est la principale, le chef de l’Etat gabonais, probable candidat à sa succession a promis d’organiser une élection « libre, transparente et équitable », à son homologue américain, Joe Biden, lors de sa récente visite dans ce pays en début du mois de décembre.
Voilà au moins un point sur lequel le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo et l’opposition radicale sont d’accord. La tenue d’une élection, « libre, transparente et équitable ». Bien que pour l’opposition, une telle élection exige des préalables, exemple, le renouvellement de l’actuel bureau du Centre gabonais des élections, caduc jusqu’à ce jour, entre autres.
Pour Ali Bongo, lors de son séjour américain le 14 décembre dernier, il a fait la promesse d’organiser une élection sans heurtes. D’autres présidents dont les pays organiseront des élections en 2023 ont fait la même promesse. C’est le cas du Congo Kinshasa, du Liberia, de Madagascar, du Nigeria, de la Sierra Leone, entre autres, qui ont « réaffirmé leur engagement à organiser des élections libres, équitables et transparentes conduites par des organes électoraux nationaux compétents, indépendants et impartiaux ».
Des points liés aux élections libres, équitables et transparentes ont régulièrement été au menu des échanges entre le patron de la Maison Blanche Joe Biden et ses homologues africains, notamment sur le financement des élections. C’est dans cette optique qu’« en collaboration avec le Congrès, les États-Unis prévoient de fournir plus de 165 millions de dollars pour soutenir les élections et la bonne gouvernance en Afrique en 2023 » . Et le Gabon pourrait recevoir 17 milliards de Fcfa, de cette enveloppe.