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Tournée politique de Nzegho Dieko | quand le mauvais état de la route rattrape le PDG

La tournée du secrétaire général du Parti démocratique gabonais, au pouvoir dans les provinces du pays s’est souvent heurtée aux réalités du terrain. Certaines localités inscrites sur l’agenda de Steeve Nzegho Dieko, n’ont pu être visitées. En cause, le mauvais état des routes.

C’est le dimanche 23 octobre dernier, que la délégation conduite par le secrétaire général du PDG devait se rendre à Cocobeach, chef-lieu du département de la Noya, dans la province de l’Estuaire. Mais à la date indiquée, malgré les préparatifs des instances locales du parti, point de visite du SG dans cette partie du pays.

Non pas que Steeve Nzegho Dieko, a refusé d’aller à la rencontre des militants PDG du cru, mais la dégradation de l’état de la route de Cocobeach, avec plusieurs coupures de ce linéaire à plusieurs endroits, a dû convaincre la hiérarchie du parti à reporter sine die la tournée dans ladite localité.

Déjà, avant la province de l’Estuaire, plusieurs localités de la province du Woleu-Ntem avaient aussi été zappées par la délégation du camarade SG. En effet, ce n’est pas un hasard si les départements du Haut-Ntem (Minvoul) et du Haut-Komo (Medouneu), pour ne prendre que ces exemples, ont été prudemment esquivés : « l’état désastreux des routes de ces localités est l’une des raisons de ce renoncement de dernière minute », rumine un cadre du parti originaire de Medouneu.

Dans d’autres localités aux routes tout aussi calamiteuses, le SG a dû emprunter l’hélicoptère. « Il aurait fait la même chose pour Medouneu, Minvoul et Cocobeach », estime notre interlocuteur.

Faut-il le rappeler, la route est le talon d’Achille du parti au pouvoir. Depuis près de 55 ans à la tête du pays, le PDG a tout le mal du monde à rendre praticable le réseau routier gabonais, aujourd’hui disproportionnel aux richesses du pays. Au point que ces routes impraticables à elles seules, peuvent sérieusement nuire à la campagne politique du candidat du pouvoir à la future élection présidentielle prévue pour se tenir au Gabon en août 2023, si les réalisations, en termes d’infrastructures, constituaient un élément important dans la réélection du candidat du pouvoir.

Junior Akoma 

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