Face aux phénomènes de violence en milieu scolaire enregistrés ces derniers temps, le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Education nationale a décidé de sortir le bâton. Désormais, tout élève auteur des violences sera exclu pour 5 ans du système scolaire gabonais.
Depuis le début de cette rentrée scolaire, plusieurs établissements sont devenus le théâtre de violences. Des élèves d’un même établissement ou entre établissements, qui s’agressent. Des violences qui ont des conséquences énormes et qui ternissent l’image du système scolaire gabonais.
Pour mettre fin à ce fléau, le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale, a décidé de sortir le bâton. Ainsi, désormais, tout élève auteur des violences en milieu scolaire sera exclu pour 5 ans du système scolaire gabonais. Il sera également privé de tout examen scolaire.
« Tout élève auteur de violence sera désormais frappé d’une exclusion définitive et éjecté du système éducatif gabonais pour une période de 5 ans assortie d’une interdiction de participer à un quelconque examen ou concours sur l’ensemble du territoire national », a informé Valentin Mboum, le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, le 14 novembre dernier, sur le plateau du JT de Gabon 1ere.
S’agissant des derniers évènements, le ministère de l’Education nationale assure, que des « mesures de répression sont engagées à l’encontre des présumés auteurs de ces exactions ».
Toujours dans le cadre de ce fléau, le procureur de la République André Patrick Roponat n’a pas manqué de blâmer les parents. Le magistrat s’offusque de l’attitude démissionnaire des parents. « La force d’une nation repose aussi sur les valeurs inculquées à sa jeunesse », a rappelé le procureur de la République. Lequel a également rappelé que « toute victime d’une infraction a le droit de porter plainte auprès des autorités de police judiciaire, si ce n’est au parquet directement, lequel transmettra pour une enquête aux officiers de police judiciaire », a-t-il expliqué.
Promettant une justice « intraitable dans la répression », André Patrick Roponat souligne que les articles 93 et 230 du Code pénal prévoient 5 ans d’emprisonnement au plus et jusqu’à 3 millions de FCFA d’amende.