En prélude aux prochaines élections multiples que le Gabon s’apprête à organiser, « Gabon d’abord » exige le « renouvellement immédiat » du Conseil gabonais de la démocratie, dont le mandat du bureau actuel a pris fin. La plateforme de l’opposition et de la société civile avait également fait cette démarche, il y a quelques mois, pour le Centre gabonais des élections.
Avant les élections multiples de 2023, « Gabon d’abord » est vent debout contre les institutions dont les mandats des bureaux actuels ont pris fin. C’est le cas du Conseil gabonais de la démocratie. Élu en 2015 et maintenu en 2017, via une nomination par décret de l’actuel Chef de l’Etat, le bureau que conduit Me Séraphin Ndaot n’a plus lieu d’exister. « Gabon d’abord a exigé le samedi 05 novembre dernier, son « renouvellement immédiat ». La plateforme « Gabon d’abord » que conduit l’opposant Jacques Adihenot, estime que le maintien du bureau actuel dans les conditions actuelles est une « violation de la loi par (une) institution qui doit concourir à la promotion de la démocratie ».
Rendant Ali Bongo responsable de cette situation, « Gabon d’abord » s’est donc permis de rappeler à l’actuel de l’Etat que « dans un État de droit, le respect de la hiérarchie des normes juridiques est un critère important et, donc, une marque de respect à l’endroit du peuple et des lois votées par le Parlement ».
Comme le Centre gabonais des élections, dont « Gabon d’abord » et plusieurs formations politiques de l’opposition avaient exigé le renouvellement, Jacques Adiahenot demande aussi de faire de même pour le CND.
Suite à une saisine introduite par le parti politique Réagir, la Cour Constitutionnelle avait saisi le gouvernement en octobre dernier pour procéder au renouvellement du bureau actuel du CGE.