Ayant souhaité en octobre dernier voir la Caisse nationale de sécurité sociale passer aux mains du secteur privé, le bureau exécutif de la Fédération des entreprises du Gabon qui compte plusieurs entreprises affiliées à cette entité de prestations sociales dans le pays, a été mis au fait du processus des réformes engagé par l’actuel administration provisoire.
Christophe Eyi, l’actuel administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale a présenté, le 31 octobre dernier, les réformes engagées pour redresser cette entité de prestations sociales, actuellement en très mauvaise santé financière. « Cette rencontre était très importante, car il fallait leur faire le point de la situation, des avancées des réformes et surtout de les rassurer que les différentes réformes soient conduites avec toute la rigueur qu’il faut. Aussi, les différentes hypothèses de réduction de ces charges ont été présentées au patronat. Au niveau du paiement des pensions, c’était pour rassurer le patronat de ce que les retraités seront payés à date échue. Ce qui est déjà le cas depuis 3 mois à peu près. S’agissant de la partie flexible des attentes du patronat, c’est de recueillir leurs contributions en temps et en heure », a indiqué Christophe Eyi.
Faut-il le rappeler, cette rencontre fait suite au souhait émis par la Fédération des entreprises du Gabon de voir la gestion de la CNSS passer aux mains du secteur privé. Le souhait de la FEG, c’est de voir l’entité publique se pérenniser à jamais.
Il est à signaler que plusieurs entreprises membres de la FEG sont affiliées à la CNSS, d’où l’inquiétude de Henri Claude Oyima, exprimée il y a plusieurs semaines déjà.
« La FEG tient absolument à la pérennité de la CNSS parce que c’est une caisse qui gère beaucoup de prestations sociales pour nos collaborateurs. La Fédération des entreprises du Gabon veut vraiment que cette caisse survive à jamais. Comme il l’a indiqué lui-même, l’administrateur provisoire, il y a beaucoup de réformes qui sont en cours et nous avons écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt ces réformes », a indiqué Henri-Claude Oyima.
Dans le cadre des réformes engagées par l’actuelle administration provisoire, la FEG a accordé son soutien et sa totale collaboration.
« Nous allons poursuivre notre action pour que ces réformes puissent aboutir et que la CNSS reste à jamais éternelle. Lorsque nous avons présenté notre feuille de route au patronat, nous avons souhaité qu’elle soit très claire. C’est une charte d’éthique et de déontologie. Celle-ci oblige les entreprises d’être non seulement respectueuses des engagements, mais qu’elles doivent aussi être légalistes et sortir de l’informelle », a indiqué Henri Claude Oyima.
