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Gestion de la CNSS| Christophe Eyi ne partage pas l’avis d’Oyima

Pour sauver la Caisse nationale de sécurité sociale et lui permettre de continuer ses missions, dont le paiement des pensions retraites, Henri Claude Oyima, le président de la Fédération des entreprises du Gabon avait suggéré au gouvernement de mettre cette entité de prestations sociales entre les mains du secteur privé, conformément aux textes de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale, Cirpres. Un avis que ne partage pas Christophe Eyi, l’actuel administrateur provisoire de la CNSS.

Ayant observé plusieurs dysfonctionnements à l’origine d’une crise sans précédent à la CNSS, Henri Claude Oyima avait suggéré au gouvernement que cette entité de prestations sociales passe aux mains du secteur privé. « C’est nous qui payons. Nous pensons que nous devons diriger cette institution, et l’État doit jouer son rôle de contrôleur de l’action », avait souligné le patron des patrons. Lequel a regretté au passage le traitement des retraités.  « Tous nos collaborateurs qui s’en vont à la retraite posent un problème, nous entreprises, nous sommes obligées de nous occuper d’eux lorsqu’ils sont à la retraite ». Pour le président de la FEG, la gestion de la CNSS doit se faire conformément aux recommandations de la Cirpres. « C’est une question de bonne gouvernance », avait éclairé Henri Claude Oyima.

Un avis que ne partage pas Christophe Eyi, l’actuel administrateur provisoire. Dans un entretien au quotidien l’Union, il a émis quelques inquiétudes.  « Tout réside dans la capacité du secteur privé à apporter les garanties sociale et financière qu’apporte naturellement l’Etat au titre de ses missions régaliennes.  Rappelant au passage la crise qui a secoué la CPG. Toute chose qui peut arriver à toute entité selon lui. « La crise qu’a connue la Confédération patronale gabonaise (CPG), il y’a moins d’un an, nous rappelle que toute organisation peut rencontrer des difficultés, même quand elle regroupe les grands patrons du secteur privé.

 Pour Christophe Eyi, le terrain social a toujours été de la responsabilité de l’Etat. « Il aura toujours à minima la responsabilité d’en assurer la supervision et le contrôle ».

A ce sujet, l’Association nationale des retraités du Gabon avait également rejeté la proposition de la Fédération des entreprises du Gabon. Elle avait jugé inefficace cette proposition.

 

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