Spécialisée dans la sécurité des entreprises, la G4S dont le siège est à Libreville, son personnel affecté dans la province de l’Ogooué Maritime, travaillerait dans de très mauvaises conditions. Payés en monnaie de singe, les agents dénoncent aussi une absence d’une couverture de sécurité sociale, malgré le fait qu’ils sont prélevés.
Le calvaire des agents de cette entreprise dans la province de l’Ogooué Martime n’est pas un cas isolé. A Libreville, où l’entreprise a son siège social au Haut de Gué de Gué, route Kalikak (premier arrondissement de Libreville), les agents de la capitale économique dénoncent aussi d’être clochardisés par la direction générale.
Dans la province de l’Ogooué Maritime, le personnel de la G4S, est prêt à en découdre avec la direction générale, pour instaurer un meilleur climat de travail. Là-bas, dans la ville de l’or noir, les agents de la G4S, seraient payés en monnaie de singe, 100.000Fcfa par mois, malgré les contrats juteux avec les entreprises, où l’entreprise fait ses prestations.
Ce n’est pas tout. Les agents dénoncent également l’absence d’une couverture de sécurité sociale. Bien que la quote-part des employés soit retirée régulièrement. « Où va cet argent » ? se demandent les agents. « Le ministère du travail est informé de cette situation. Mais personne n’a bougé le petit doigt. Il faut que nous soyons assurés au niveau des cotisations sociales, il faut le rehaussement des salaires »
Malgré les multiples relances, le maître des céans, ne veut rien entendre. Mr Wakili brille plutôt par un silence de cimetière. « Le DG ne discute jamais avec les agents. Il nous méprise tout en nous menaçant et ce n’est pas d’aujourd’hui ; aujourd’hui tout ça va finir ».
« G4S verse des salaires dérisoires de 140. 000 Fcfa aux employés, parfois même moins. Et dans ces salaires là on retire parfois les cotisations sociales qui ne sont pas reversées. Même celui qui lave les assiettes sur sites gagnent plus qu’un agent exposé aux dangers d’explosion, aux dangers de gaz et bien d’autres. Et G4S ne tient pas compte de certaines situations ».
Face à cette situation, le personnel promet de débrayer d’ici peu. « C’est une solution qui va arriver si rien ne change. Nous avions tenté de trouver des solutions en interne, mais rien. Que M. Wakili sache que y’a des gabonais a G4S qui sont diplômés et instruits. Nous prendrions toutes les dispositions pour que cette situation s’améliore. »
