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Akanda| des biens immobiliers détruits ; les propriétaires appellent Ali Bongo à la rescousse

Installé depuis 2011, à la zone dite Sablière II dans la commune d’Akanda, un collectif des habitants a été surpris de voir ses investissements détruits par les éléments de la Garde républicaine. Déboussolé, le collectif demande réparation.

La Garde républicaine est-elle propriétaire des zones à litige ? En tout cas, dans la nuit du 11 au 12 octobre dernier, des maisons en construction ont été détruites par les engins appartenant à ce corps.

Bien avant cette destruction, les propriétaires des espaces occupés à la Sablière II, en face de la résidence du président de

 

la République, avaient déjà été surpris par une sommation d’arrêt des travaux. Toute chose qui avait été exécutée. Mais les habitants espéraient avoir plus de détails. Ni la mairie d’Akanda, encore moins l’administration du

foncier au Gabon, l’Agence nationale de l’Urbanisme, des Travaux topographiques et du cadastre, n’a daigné réagir.

Jusqu’au moment où les propriétaires des maisons ont été informés de la

 

démolition de leurs biens par les engins de la GR. « J’ai bâti une maison R+A avec barrière qui a été détruit par les éléments de la GR, bien identifiés », a déploré Cédric Valère Ondo Eyi. Lequel, a d’ailleurs expliqué à notre rédaction, qu’il a été brutalisé, séquestré et intimidé sur les lieux par les éléments de la GR, qui ont pris son téléphone pour effacer tout le contenu. « Ils m’ont exigé de signer un document, ce que j’ai refusé de faire. Je ne pouvais plus signer un document après la destruction de ma maison », a-t-il raconté.

Installé dans la zone depuis 2011, bien avant que cette ville ne soit érigée en commune, Cédric Valère Ondo Eyi, comme bien d’autres, ont comme document, une attestation de cession de terrain délivrée par l’administration judiciaire. « Le vendeur est bien là, il n’est pas inquiété. J’avais même déjà entamé une procédure pour obtention d’un titre foncier à l’ANUTTC. Si ces espaces étaient déjà occupés nous serions été mis au courant ».

A la mairie d’Akanda, qui avait, il y a plusieurs mois, sommé les occupants d’arrêter les travaux, le collectif qui a introduit une demande d’audience à la suite de la destruction de leurs biens, n’a jamais été reçu par cette administration.

« Nous avons travaillé pendant 11 ans, mais tout a été démoli en un rien de temps. Je veux être dédommagé.  Nous avons une justice et j’en appelle au président de la République ».

« C’est depuis Franceville où je suis, que j’ai été informée de la démolition de la maison », regrette une autre occupante, qui rappelle que la zone, qui était une forêt avant, avait été aménagée par les populations.

A Akanda, les litiges fonciers sont légion. Une véritable épine du pied pour la mairie de cette commune et l’Agence nationale de l’urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre.

 

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