Alors que plusieurs étudiants de retour de vacances dormaient à la belle étoile du fait des travaux de réhabilitation des campus toujours en cours, toute chose ayant occasionné des incompréhensions, le recteur de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), le professeur Crépin Ella Missang, a éclairé l’opinion sur cette situation désolante, il y a quelques jours. Selon lui, la présence des étudiants récalcitrants sur les lieux serait à l’origine de la lenteur des travaux.
Des images devenues virales sur la toile montrent des étudiants couchés à même le sol devant l’Université des sciences et techniques de Masuku. Il s’agissait des étudiants de retour de vacances ou de stages qui n’avaient pas pu avoir accès à leur campus, du fait de la lenteur des travaux.
Le Cnou , dans le cadre de la réhabilitation des installations, avait demandé aux étudiants de vider les lieux. Les activités pédagogiques avaient donc été interrompues le 05 août et devaient reprendre le 19 septembre dernier, sous conditions de la livraison des travaux de réfection, à savoir ; réhabilitation des blocs pédagogiques, administratifs et de la résidence universitaire, entre autres. Seulement voilà, à la date indiquée de reprise, les travaux étaient toujours en cours, toute chose à l’origine de la colère des étudiants qui ont choisi de dormir à la belle étoile, avant d’être provisoirement affectés au Centre professionnel multisectoriel.
Mais pour le recteur de l’USTM, ce retard a une explication. En effet, dans une communication rendue publique il y a quelques jours, le Pr Crépin Ella Missang, a accusé les étudiants récalcitrants ayant refusé de libérer la résidence universitaire, à l’origine de cette situation. « Cette décision de fermer la résidence universitaire pendant les vacances académiques visait, entre autres, à libérer les bâtiments pour les travaux de réfection, à lutter contre l’insécurité galopante en résidence universitaire (brimades physiques et morales violentes des nouveaux étudiants, trafic de stupéfiants, tapage nocturne, etc.)». sauf que , a-t-il indiqué, « l’Administration du CNOU a fait le constat que certains étudiants n’ont pas quitté la résidence universitaire durant toutes les vacances académiques au mépris des instructions de la direction générale. Suite à cet acte d’incivisme, les agents du CNOU ont mené une opération coup de poing, le vendredi 23 septembre 2022, afin de déguerpir les étudiants récalcitrants ».
Vrai ou faux, toujours est-il que les étudiants de retour de stages et de vacances accusent la tutelle d’être à l’origine du retard des travaux. Les étudiants qui ne sont pas originaires de la province, ont eu du mal à s’accommoder à cette situation.