En fin de semaine dernière, un navire d’une compagnie privée, affrété par la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale a pris feu au large, alors que l’appareil essayait de rallier Libreville. Un incident qui trouve son origine au fait que la seule compagnie maritime publique que compte le pays, est incapable de s’offrir ses équipements, et a choisi comme mode de gestion, la location des navires chez des privés.
Vraisemblablement, l’armateur national continue sa descente aux enfers. L’incidence de la semaine dernière, où un navire affrété par elle a pris feu au large, ne fait que confirmer cette posture.
Selon les révélations du quotidien l’Union, un véhicule transporté dans le bateau serait à l’origine de cet incendie. Bien heureusement que tout l’équipage a été sauvé par les éléments de la marine nationale.
Mais qui va payer les frais ?
Selon des sources, le navire, une barge automotrice de transport de fret, transportait plus d’une dizaine de véhicules. Une enquête a été ouverte. Mais en attendant les conclusions de celle-ci, qui va payer la facture de ce désastre ?
Il faut dire que cette situation est la conséquence de la CNNII à s’équiper convenablement. Depuis des années déjà, l’armateur national peine à s’offrir ses propres équipements.
Depuis la mise en carnage de ses navires, dont le Sette-Cama, la CNNII n’a plus de navires. Et d’ailleurs, la mise en réparation de ses bateaux a mis plus de temps que prévu. Qu’est ce qui explique cette longue durée ? Pourquoi les locations des navires privés ? Où est passé le milliard décaissé il y a deux ans par le gouvernement, pour remettre sur pied l’armateur national ? Voilà autant de questions que se pose l’opinion, notamment les voyageurs, Libreville-Port-Gentil, qui subissent les conséquences de l’inaction de la CNNII.
Nous avons joint au téléphone son responsable de la communication, pour en savoir plus. En vain.