La sérénité qui semble s’être installée au ministre du Budget et des comptes publics, n’est qu’apparente. L’ambivalence entretenue par les autorités sur de multiples arriérés de paiement de primes des fonctionnaires du secteur peut faire sauter le bouchon d’ici peu, si rien n’est fait de toute urgence. C’est ce qui ressort de nombreux syndiqués de la Fecorefi.
Le calme observé depuis un moment dans les Régies financières n’est que de façade, une bombe de puanteur est prête à sauter. Après de chaudes empoignades entre le Gouvernement et la Fédération des Collecteurs des Régies Financières, cette dernière n’a eu de cesse de rappeler à l’exécutif que seul le respect de ses engagements pourrait garantir un retour de la sérénité et de l’accalmie dans ce secteur considéré comme l’un des bras séculiers de l’Etat. Mais hélas ! Conséquence : dans les couloirs du ministère du Budget, il se susurre qu’une violente tempête va s’abattre sur les Régies Financières. Pour cause, des arriérés de primes qui culminent à ce jour à 9 échéances d’impayés et la Prime spécifique du 2ème trimestre 2022.
Selon les informations obtenues, il se dit qu’au terme des négociations avec la Fédération des Collecteurs des Régies Financières, le Gouvernement, par le biais du Ministère du Budget et des Comptes Publics avait librement pris la décision de régler ces arriérés de prime en 18 mois, alors qu’elle présidait. au Comité technique et par conséquent très au fait de la situation.
Mais voilà ! Les agents des Régies Financières constatent, avec amertume, 9 échéances d’impayés de ces arriérés. La ministre, Mme Edith Mounombi Ekiri Epouse Oyouomi les aurait-elle mis simplement en pertes et profits ? Si tel est le cas, elle déchantera très rapidement avec la déferlante qui se prépare à l’horizon.
Pourtant, ces agents collecteurs qui ne ménagent aucun effort pour atteindre les objectifs budgétaires de leurs 9 échéances d’impayés d’arriérés de primes et de leur prime spécifique du 2ème trimestre 2022. Où est donc le problème ?
K.D