Instauré depuis des lustres, tous les vendredis de chaque semaine, le nettoyage du marché de Nkembo, dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, est désormais scrupuleusement respecté par les commerçants, qui faisaient fi de cette tradition. Toute chose qui rendait impossible le nettoyage de ce marché. Depuis quelque temps, la police y veille désormais, et prête à sanctionner les commerçants indélicats.
A Libreville, chaque marché a son jour de nettoyage. Le marché de Mont-Bouët, tous les lundis, celui de Nzeng Ayong tous les jeudis et celui de Nkembo dans le deuxième arrondissement de Libreville, tous les vendredis, pour ne citer que ces quelques édifices commerciaux. Seulement voilà, malgré cette injonction qui interdit chaque commerçant d’étaler sa marchandise, des années durant, ces derniers avaient fi de cette tradition. Toute chose rendant impossible le nettoyage de ces marchés.
Il semble que la municipalité de Libreville et la police y veillent désormais au grain. C’est l’impression qui se dégage au marché de Nkembo, l’un des plus grands de Libreville, loin derrière le marché de Mont-Bouët, situé dans le troisième arrondissement de la capitale. Là-bas, tous les vendredis, la police, pour faire respecter cette tradition, reste au piquet durant toute la journée. Au point de sévir tout commerçant qui essaie d’exposer sa marchandise.
Un commerçant a raté de justesse l’euphorie de ces hommes en treillis. Le sujet ouest-africain, vendeur de chaussures et de friperie, a laissé son magasin et proposer ses produits aux passants. Bien heureusement pour lui, que les agents présents sur les lieux ont été passifs. Mais, a été averti de sanctionner.
Outre, le marché de Nkembo, ceux de Nzeng Ayong, Mont-Bouet, d’Akebé et autres, subissent également le même sort. Pour une large opinion, l’initiative est louable. Ce, d’autant plus qu’elle éviterait les marchandises, surtout d’alimentation et ordures de se côtoyer.
Vivement que cela dure.
Marly Mohamed, stagiaire