Réunie en assemblée générale en fin de semaine dernière, la coalition Fal- Sylaml a décidé d’intensifier son mouvement de grève. Selon les grévistes, la grève pourrait prendre une autre tournure au courant de cette semaine.
Il faut dire que cette décision fait suite à la rencontre entre la maire de Libreville et les partenaires sociaux une semaine plus tôt, mais celle-ci a accouché d’une souris. La maire, selon nos sources, selon nos sources, aurait refusé de reconnaitre qu’il y a une grève à la mairie. Elle a plutôt fait allusion, à quelques agents qui revendiquent, alors que la majorité des agents, est au travail.
Le vendredi 16 septembre, lors de l’assemblée générale, Joe Fred Madouta, le présidJent du Sylaml en a profité pour dire tout le mal qu’il pense de la patronne des lieux et de ses affidés, dont le secrétaire général. Ces derniers, seraient, selon lui, à l’origine des malversations financières. « Eugène Mba a été poussé à la démission, pour quelque chose qu’il n’a pas commis, alors que ceux qui détournent notre argent sont toujours en poste », ont indiqué les syndicats.
Prenant pour preuve, les primes des directeurs, du secrétaire général et autres cadres qui dépassent largement le plafond établi et payées aux antipodes des textes en vigueur.
« Des sommes faramineuJses, alors que les agents de la mairie de Libreville tirent le dialogue par la queue. Qu’ils travaillent dans des mauvaises conditions, sans que cette situation n’émeuve personne en tout cas pas Christine Mba Ntutume », ont-ils déploré.
Face à un tel entêtement, la grève pourrait prendre une autre tournure. Le service minimum sera peut-être réduit et les services de l’état civil et des cimetières fermés.
Rappelons que les syndicats réclament; le « départ des fonctionnaires, la prise des actes de gestion du personnel suite aux travaux de la commission administrative paritaire, tenues du 12 novembre 2021 au 24 janvier 2022 ; la mise en solde des agents recrutés depuis plusieurs années, le paiement de tous les droits des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite ; le paiement aux ayants droits des derniers agents décédés, l’application de la nouvelle grille de rémunération et la revalorisation du point d’indice, ainsi que la suppression des sur-salaires et de tous les avantages indus accordés à certains capricieux de notre administration ».