Entité de téléphone mobile installée au Gabon sous le label Usan Gabon, Azur Gabon a fermé ses portes laissant son personnel toujours en attente de 58 mois de salaires impayés. Quant à l’huissier de justice et l’avocat commandités, ils ont disparu dans la nature avec les biens confisqués à l’entreprise.
Quatrième opérateur de téléphonie mobile à l’époque, après Libertis, Airtel et Moov Gabon. Opérant sous la licence d’Usan Gabon, la compagnie de téléphonie mobile Azur, a mis la clé sous le paillasson après moins de 10 ans de présence au Gabon. L’entité qui avait du mal à s’imposer face à ses concurrents, a laissé au moins 150 agents sur le carreau. A ce jour, les anciens agents d’Usan Gabon, Azur, comptabilisent 58 mois de salaires impayés. « Actuellement, nous sommes à 58 mois de salaires impayés. Pendant ce temps-là, des hauts cadres essayent de tirer la couverture de leur côté en se remplissant les poches au détriment de près de 150 pères et mères de famille au chômage depuis 5 ans ».
A l’attitude de ces hauts cadres, s’ajoute la disparition, dans la nature, de l’huissier de justice et de l’avocat commis. Selon les agents, ils auraient disparu avec les biens saisis à l’entreprise, dont des véhicules, des cartes grises des véhicules, ainsi que des clés d’accès dans les 40 sites radio-électroniques.
A la suite d’un procès, Usan Gabon avait été condamné à payer à son personnel 500 millions de provisions. Mais à ce jour, aucun kopeck n’a été versé aux agents, dont certains tirent le dialogue par la queue et ont du mal à joindre les deux bouts.
Au lieu d’une issue favorable, les agents ont plutôt fait l’amer constat que certains, dans le milieu judiciaire, se font de sous sur leur dos.