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Elections multiples| Centre gabonais des élections, bureau caduc, « Gabon d’abord » exige son renouvellement

A un an des élections multiples et à moins d’un mois des élections partielles, l’entité ayant la charge d’organiser les élections au Gabon, le Centre gabonais des élections, n’a toujours pas renouvelé son bureau. Pour la plateforme Gabon d’Abord, le bureau que conduit Moïse Bibalou Koumba est caduc. L’entité politique invite le gouvernement à le renouveler.

Dans leur mémorandum   visant l’organisation des élections apaisées, crédibles et sans violences, le Centre gabonais des élections occupe une place de choix. Mais, il se   trouve que l’organisme chargé d’organiser ces élections est lui-même illégal. Du moins, son bureau.

Il faut dire que son renouvellement devait avoir lieu depuis 2020. Mais  du fait de la pandémie du Covid 19, ce renouvellement n’a pu avoir lieu. Un cas de force majeure observé par la Cour Constitutionnelle. Ainsi, avait indiqué la haute Cour, son renouvellement devait avoir lieu après la levée des mesures restrictives liées à la Covid 19. Seulement voilà, cela fait plus de six mois  que ces mesures ont été levées, et le bureau du CGE n’a toujours pas été renouvelé. Une incongruité soulevée par la plateforme Gabon d’abord lors de sa déclaration en début de cette semaine.

  Pour l’entité politique que dirige Jacques Adiahénot, « ceci remet foncièrement en cause la raison invoquée par la Cour constitutionnelle pour proroger le mandat du bureau du CGE».

«5 mois après le terme légal de son deuxième mandat implicite, le bureau caduc du CGE demeure en place », a souligné Jacques Adiahenot. Pour lui, cette situation est un autre « cas de double violation grave des textes légaux ».

C’est donc dans cet esprit que l’homme politique juge désormais les actes et autres décisions prises par le CGE, illégaux et illégitimes. Comme ces élections partielles, dont le CGE a annoncé la tenue en octobre prochain. C’est pourquoi, « Gabon d’abord » « s’oppose à ce que le gouvernement et la Cour constitutionnelle créent un cas de jurisprudence préjudiciable à la démocratie et à la paix sociale ».

Pour calmer les ardeurs et être conforme aux textes, la plateforme politique exige que soit renouvelé le bureau du CGE.

 

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