Face à l’entêtement de l’autorité municipale à ne pas respecter le cahier de charges déposé par les partenaires sociaux, les agents municipaux ont décidé au cours d’une assemblée générale tenue le 10 août dernier, d’entamer un mouvement de grève.
La grève est lancée depuis le mercredi 10 août dans toutes les mairies de Libreville. C’est en tout cas, la principale annonce faite au cours d’une Assemblée générale tenue par les agents de la mairie de Libreville.
Le vendredi 05 août dernier déjà au cours d’une conférence de presse, le collectif des syndicats de la mairie de Libreville, à savoir : le collectif Sylaml/Fal, n’avait pas mis les gants, pour débiter toute la colère que ressentent les agents municipaux.
Il faut dire que le mouvement de grève lancé par les agents municipaux fait suite au non-respect du cahier de charges des partenaires sociaux. Et comme si cela ne suffisait pas et sans sourciller, la maire de Libreville a pris un arrêté mettant fin aux fonctions de 28 agents municipaux. Ce, alors que les agents municipaux font du départ des fonctionnaires et autres agents du privé une priorité.
Outre le départ des fonctionnaires, les agents réclament « la prise des actes de gestions du personnel suite aux travaux de la commission administrative paritaire, tenues du 12 novembre 2021 au 24 janvier 2022 ; la mise en solde des agents recrutés depuis plusieurs années, le paiement de tous les droits des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite ; le paiement aux ayants droits des derniers agents décédés, l’application de la nouvelle grille de rémunération et la revalorisation du point d’indice, ainsi que la suppression des sursalaire et de tous les avantages indus accordés à certains capricieux de notre administration ».
Pour les syndicats, « nos appréhensions de départ, sur la réelle volonté de notre administration à assainir le fonctionnement de notre institution sont malheureusement corroborées par le non-respect des accords et des violations répétées des textes de lois ».
Au-delà de la fermeture des principales entrées des mairies de Libreville, les agents comptent perturber les services de l’état-civil et celui des cimetières.
Gageons simplement que cette grève fera réagir l’autorité municipale, restée aphone aux revendications du personnel jusque-là.
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