A l’occasion d’une rencontre avec les patrons des entreprises, le mardi 09 août dernier, dans un hôtel de la place, Henri Claude Oyima a décliné sa feuille de route pour les quatre prochaines années à la tête de Confédération patronale gabonaise. Bien qu’un accent particulier soit mis sur le renouveau, il veut surtout redonner ses lettres de noblesse à cette institution.
Ayant pris les commandes de la Confédération patronale gabonaise, à la suite de la démission d’Alain Ba Oumar, il y a moins de trois semaines, Henri-Claude Oyima s’est lancé dans une course contre la montre. Le nouveau patron des patrons a réuni le mardi 09 août dernier à Libreville l’ensemble des entreprises membres de cette organisation. Durant cette rencontre, il a été question de décliner les différents chantiers durant son mandat de quatre ans.
Parmi les ambitions de l’actuel PDG du groupe BGFI BANK, un accent particulier sera mis sur « le Renouveau » de l’institution. « La croissance économique constitue l’approche radicale et indispensable à la création des richesses et donc à la performance de nos entreprises. En conséquence, nul ne devrait se départir de cette vision », a-t-il lancé.
Ainsi, durant ses quatre ans de gestion, son équipe et lui, s’attelleront sur les chantiers suivants : la révision des statuts et règlement intérieur ; la mise en place d’un Code d’éthique et de déontologie ; le règlement de la dette intérieure ; les problématiques liées au Code du travail ; l’adéquation formation-emploi ; l’insertion du secteur informel dans le formel ; l’iniquité fiscale ; l’inclusion financière ; les financements innovants de l’économie ; la compétitivité des entreprises ; la gouvernance des entreprises ; la prévoyance sociale ; la protection judiciaire des entreprises ; les partenariats stratégiques ; la promotion des champions nationaux, tous secteurs confondus.
Pour Henri Claude Oyima, « il devient inéluctable de restaurer les fondamentaux de tout ce qui est considéré actuellement comme des béances, et qui ne confèrent nullement à notre institution son image de noblesse d’antan, de plus puissante organisation patronale gabonaise. Les problématiques de dissections dans un contexte économique rude que traverse notre institution, impliquent des choix stratégiques et des sacrifices structurels à consentir », a ajouté le président de la CPG.
C’est dans cette optique que le nouveau patron des patrons pense qu’il est nécessaire, que la CPG change de dénomination « Cette initiative obéit à la volonté de changement de paradigme consistant à rassembler et à unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une Fédération des entreprises ». « Ces efforts autour des travaux à fournir, selon des dispositions statutaires de notre institution, permettront d’améliorer la compétitivité et la dynamique entrepreneuriale afin de créer de nouvelles opportunités de croissance inclusive », a souligné Henri-Claude Oyima.