Élu à la tête de la confédération patronale gabonaise pour un mandat de quatre ans, Henri Claude Oyima a mis en place une nouvelle configuration du bureau exécutif, qui compte huit vice- présidents et pas des moindres.
Après son élection et une réunion tenue récemment avec les patrons des entreprises et autres PME-PMI, Henri Claude Oyima veut aller vite. Il a récemment renouvelé le bureau de la confédération patronale gabonaise. Ce bureau exécutif compte huit membres et pas des moindres. Christian Kerangall, patron du
groupe de la Compagnie de l’Ogooué a été nommé conseiller stratégique.
Leod Paul Batolo le patron de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) prend la vice-présidence en charge de la compétitivité et du développement économique. La vice-présidence chargée de l’Inclusion financière revient à Loukoumanou Waïdi.
Le Directeur général de Total Gabon, Stéphane Bassene prend la vice-présidence chargée du développement des industries extractives. Fabrice Bonati, DG de la Société des brasseries du Gabon (SOBRAGA) a été promu vice-président chargé du développement durable et de la RSE. Bernard Bouma, du groupe CECAGADIS, est vice-président chargé du commerce.
Vice-présidence chargée de l’Emploi, de la Formation et des Affaires sociales, le poste est occupé par Romain Boutonnet, alors qu’Alain Claude Kouakoua hérite de la vice-présidence en charge des Infrastructures tandis que Jean-Baptiste Bikalou est chargé des Relations internationales, du Numérique et de la Communication.
Il faut dire que dès sa prise de fonction, il y a tout juste un mois, et sa rencontre avec les patrons des entreprises, Henri Claude Oyima avait annoncé des grandes réformes. L’ambition de l’actuel PDG du groupe BGFIBANK, est de rendre ses lettres de noblesse à la CPG. Le Renouveau de la CPG est l’ordre du jour. La croissance économique constitue l’approche radicale et indispensable à la création des richesses et donc à la performance de nos entreprises. En conséquence, nul ne devrait se départir de cette vision ».
Toujours dans son ambition de rendre la CPG performante, Henri Claude Oyima avait annoncé, un changement de dénomination. La CPG pourrait donc se muer en Fédération des entreprises gabonaises. « Cette initiative obéit à la volonté de changement de paradigme consistant à rassembler et à unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une Fédération des entreprises », avait indiqué Henri-Claude Oyima.