A l’origine de la création d’une nouvelle formation politique et dont-il a été porté à la présidence, Paul Marie Gondjout, le chef de fil de l’Union nationale initiale et quelques élus qui lui sont proches risquent la radiation. Dans une note de demande de clarification signée du secrétaire exécutif de l’UN, Dr Minault Zima Ebayard, l’attitude de ces derniers est aux antipodes des statuts du parti.
Paul Marie Gondjout et ses amis, ont-ils bien mûri leur plan ? S’ils sont fiers d’avoir créé une formation politique, avec pour but de semer le doute dans le fonctionnement de l’Union nationale et dans l’opinion, ces derniers pourraient plutôt perdre gros. Surtout les élus. En effet, dans une demande de clarification signée du secrétaire exécutif de l’UN, Zima Ebayard et devenue virale sur la toile, le député unique de cette formation politique de l’opposition voit mal la démarche de ses militants. Pour le Dr Minault Zima Ebayard, cette démarche est aux antipodes des statuts du parti.
Il en veut pour preuve, l’article 6, alinéa 3 des statuts. Celui-ci indique que « l’appartenance à l’Union Nationale est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique ». Indiquant par la suite que « tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique ».
Ainsi, à la suite de leur démarche, le secrétaire exécutif de l’UN attend de ces derniers de clarifications. Sont-ils toujours de l’UN ? Sont-ils désormais de l’UNI ? Et acceptent-ils de perdre leurs mandats d’élus ? Voilà autant de questions auxquelles ils devront répondre. Ils ont jusqu’à la fin de ce mois pour se manifester. Sinon, « sans réponse de votre part rejetant votre appartenance à ce parti politique, je me trouverai dans l’obligation de constater votre radiation et par conséquent la perte de votre qualité de membre de l’Union Nationale, ainsi que le prévoit l’article 8 de nos statuts. Naturellement, nous devrons en tirer toutes les conséquences de droit, notamment la perte de vos mandats politiques éventuels »