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National foot| rien ne va!

Pourtant bien lancés, les championnats de D1 et D2 laissent toujours planer le doute. Impayés de salaires, joueurs logés dans les chambres de passe et transportés dans des pick-up et autres pirogues. La Ligue nationale de football professionnel fait état d’un problème de trésorerie. L’Association nationale des footballeurs du Gabon (ANFPG) a interpellé, le 4 juillet dernier, les autorités sur ces situations.

Les championnats de première et de deuxième division iront-ils à leur terme? Cette question est pendue sur les lèvres des amoureux du football local, les dirigeants des clubs, l’association et les footballeurs eux-mêmes. En effet, depuis la reprise de ces championnats, il est fait état des impayés de salaires. Une sonnette d’alarme déjà tirée par l’Association nationale des footballeurs du Gabon (ANFPG), il y a quelques semaines. Aucune solution n’a été trouvée jusque-là. «82% des joueurs du National-Foot n’ont perçu aucun salaire depuis le début du championnat », a dénoncé l’ANFPG, dans un courrier rendu public récemment. Laquelle a invité les instances du football chargées de ces questions à les régulariser «. « Tous les membres de l’ANFPG attendent recevoir leurs salaires, au plus tard, le 7 juillet 2022 “en espèces, par chèque ou par virement bancaire ou tout autre moyen de paiement électronique », a menacé l’ANFPG

Pour l’ANFPG cette situation d’impayés de salaires craint, au regard de l’ardoise, soit plus d’un milliard de nos francs. Ce n’est pas tout.

 Outre ces cas de salaires non payés, la logistique demeure encore une épine au pied pour les organisateurs, notamment la Linafp. Qui, à en croire nos sources, a décidé elle-même de gérer les moyens, au lieu de les mettre à la disposition des clubs. « En réalité, la Linafp n’a pas d’argent. Tout est pris en bon. Hôtel, transport… C’est de l’enfumage tout simplement. Même les salaires depuis le début de la saison ne sont pas payés », fulmine un patron de club.

Conséquence, les clubs sont logés dans des chambres de passe non inappropriées. Quand d‘autres voyagent dans les pick-up et autres embarcations de fortune.  Pour la Linafp, notamment son président Brice Mbika Ndjambou, interrogé sur ces cas: « nous avons reçu l’argent pour couvrir les charges des quatre premières journées du championnat. Aujourd’hui, nous jouons la 10e journée. Savez-vous comment nous fonctionnons ? Depuis la 5e journée, les officiels ne sont plus payés. Les prestataires refusent de nous accompagner, sauf Setrag qui nous donne des places à crédit. Nous n’avons rien et cette situation ne peut plus durer ».

Le ministère des Sports est interpellé.

 

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