Réclamant de meilleures conditions de vie et la régularité des salaires, les agents, des Écogardes en grande majorité, menacent à nouveau de rentrer en grève. Ils dénoncent le non-respect du protocole d’accord.
Malgré la signature d’un protocole d’accord entre le secrétariat exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux et le Syndicat national des Écogardes du Gabon, les tensions sont toujours palpables dans cette entité sous tutelle technique du ministère des Eaux et Forêts.
Le personnel, en grande majorité des Ecogardes, s’offusquent toujours du peu d’intérêt que leur accorde la tutelle. Ils en veulent pour preuve, le non-respect du cahier de charges, dont les points de revendications n’ont toujours pas été satisfaits. « Nous réclamons toujours les meilleures conditions de vie et de travail, le suivi de nos carrières, la prime de risques et d’astreinte suite au travail à risque que nous effectuons sur le terrain. Les Écogardes sont toujours payer en monnaie de singe et le ministre Lee White ne semble pas s’en soucier, lorsqu’on sait que les bailleurs internationaux pompent des milliards de francs sur cette entité pour son fonctionnement et l’entretien des agents », dégaine un agent visiblement en colère.
Lequel regrette le traitement salarial qui est le leur, « une monnaie de singe» clame-t-il, ce malgré la mission qui est la leur, à savoir: la conservation de l’écosystème entre autres. « Qui peut imaginer qu’un Écogardes peut avoir comme rémunération en dessous de 200 mille, c’est malheureusement la triste réalité. Actuellement, ils font croire que tout va bien, mais c’est l’arbre qui cache la forêt ».
Pour mettre fin à cette situation délabrée, les agents par l’entremise du Syneg, pensent qu’une restructuration serait la bienvenue, pour améliorer les choses. « L’ANPN a besoin d’être restructurée, faire un audit, la régularisation des salaires, une assurance santé complémentaire, le versement des cotisations CNSS et pour couronner le tout le statut tant attendu par les agents de cette institution », réclament-ils.
Une assemblée générale est prévue d’ici peu. Juste après la rencontre avec le directeur des ressources humaines. « Le contenu de cette rencontre déterminera la conduite à tenir », souligne notre interlocuteur.