On ne cessera jamais de le dénoncer, les nombreuses opérations de ‘’Libérez les trottoirs’’ étaient vouées à d’autres fins. Car il est difficilement compréhensible qu’après de telles opérations, les trottoirs de la ville continuent à être pris d’assaut par les commerçants de fortune. Ces derniers s’en prennent même aux abris bus réservés aux usagers. Surtout que ces derniers accueillent depuis un certain temps des malades mentaux.
Il suffit de faire un tour dans les quartiers de Libreville, où des abris bus ont été construit, pour se rendre compte de la gravité de la situation. Prévus pour abriter les personnes en attente d’un transport en commun, des usagers à la quête d’un endroit pour un petit temps de repos, accueillent de plus en plus des personnes ayant perdu la raison, ou des commerçants véreux qui y installent allègrement leurs marchandises. Au carrefour Rio, dans le troisième arrondissement de Libreville, les abris construits dans le sens pk5-ancienne gare routière sont définitivement abandonnés aux commerçants de la friperie. Quand ceux installés à l’entrée de l’université Omar Bongo servent de maison aux malades mentaux où de caserne aux gendarmes en faction au portail.
Chaque jour qui passe les librevillois vivent dans la psychose. La sécurité n’est pas garantie, ces personnes déséquilibrées mentalement fréquentent ces lieux réservés au public non sans être armées, et que dire de l’image avilissante que représentent désormais ces lieux publics.
Dans ces conditions, à qui incombe la gestion de ces espaces publics. Puisqu’il est difficilement compréhensible qu’un tel investissement tombe ainsi dans une désuétude, sans que cela n’émeuve ni les autorités municipales, encore moins celles des transports publics.
LMA
