Alors qu’il est fait état de la disparition d’une enveloppe de plus de cent millions destinés aux frais de sessions, René Ndemezo’o Obiang, a apparemment balayé cette accusation d’un revers de la main. Rassurant que le Conseil économique, social et environnemental se porte bien. Et que les travaux de réfection du bâtiment sont actuellement exécutés.
La sérénité a-t-elle repris ses droits au Conseil économique social et environnemental ? L’institution, est-il besoin de le rappeler, était sous les projecteurs de l’actualité au sujet d’un détournement de fonds. Ces accusations sont de son vice-président Nicaise Moulombi. Selon ce dernier, une enveloppe destinée aux frais de sessions aurait été utilisée pour des travaux de bâtiments et de bureaux. Selon le deuxième vice-président, Elitis Multi-services et DNS Technologie, les deux entreprises ayant supposé effectuer les travaux ont chacune empoché, qui pour des travaux de peinture un « virement n°8703212 » pour le paiement du montant de 22 166 527 FCFCA ; le carrelage « virement n° 8703213 » pour un montant de 21.897.787 francs CFA, la plomberie « virement n°8703214 » pour un montant 22.332.866 francs CFA. L’électricité un « virement n° 8703215 » pour montant de 21.905.299 et étanchéité « virement n° 8703216 » pour 16.162.847 francs CFA.
Interpellé sur la question dans une interview qu’il a accordée à la vision numérique du quotidien l’Union, René Ndemezo’o Obiang, a démenti ces accusations: « En ma qualité d’ordonnateur de budget de l’institution, j’ai commandé quelques travaux nécessaires pour notre siège au titre de l’année en cours. Ces travaux sont en cours de réalisation ». « Je viens de vous faire le point sur l’examen de la Loi de finances rectificative qui nous a occupés ces derniers jours et nous préparons activement la tenue de notre prochaine session ordinaire qui aura lieu en septembre 2022. Donc, notre institution est au travail et se porte bien », a-t-il rassuré.
Actuellement, selon son président, le CESE est plongé dans les questions relatives à l’environnement. « Au niveau national, je voudrais citer, entre autres, la mission que j’ai conduite au cours de l’année 2021 à travers les 9 provinces du Gabon, aux fins de dresser un état des lieux du conflit homme-faune. Un rapport assorti de recommandations a été adressé au président de la République, au Premier ministre et aux présidents des deux chambres du Parlement. Ce conflit n’est qu’un aspect des problématiques liées à la gestion de l’environnement. Les défis à relever sont nombreux et concernent notamment l’équilibre de la planète, l’urbanisation, la santé, l’économie, le développement rural et bien d’autres domaines »
Dans le cadre de la tenue du prochain congrès de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique (UCESA) qui se tiendra à Libreville et dont le Gabon est pressenti pour assurer la présidence rotative, une tournée de René Ndemezo’o Obiang est programmée dans les pays de la sous région.
Quid de la plainte du vice-président du CESE Nicaise Moulombi? Wait and see.