L’euphorie des deux derniers matches des Panthères passée, un couac grave s’est produit dans les vestiaires des Panthères au stade de Franceville, juste avant le match face aux Mouraboutines de la Mauritanie. Preuve de la grande désorganisation qui règne désormais au sein de la Fegafoot, dans la gestion de l’équipe nationale de football.
Avant le début d’un match international, le contrôle des passeports et des maillots est fait juste avant l’échauffement, soit 45mn avant le début du match par les arbitres et le staff de la Confédération africaine de football CAF. Mais selon des sources, ce contrôle de la CAF a été catastrophique. “Nous avons été la risée à la stupeur des membres de la CAF. La Fegafoot n’est plus que l’ombre d’elle-même”, se désole se
un membre de la délégation présent sur les lieux.
D’habitude, les maillots des joueurs sont installés dans les casiers quelques heures avant le match. À l’arrivée des Panthères au stade de Franceville, il n’y avait que les maillots d’échauffement qui étaient posés dans les casiers de chaque joueur. « Les joueurs étaient dans l’incompréhension totale et ont accusé le coup moralement. Car, pour des sportifs de haut niveau cela est très grave, et cela signifie que les joueurs ne sont pas respectés. Pour eux, c’était une preuve de plus de la désorganisation des matches des Panthères qui règne au sein de la Fegafoot est profonde ».
Puis, dans la précipitation, continue notre interlocuteur, « certains maillots ont été floqués des noms des joueurs au feutre« . Du jamais vu » !
Selon notre source, certaines tailles de maillots et de shorts ne correspondaient pas à plusieurs joueurs. Par exemple, Denis Bouanga qui joue avec du M s’est retrouvé avec du XL,
Aaron Appidangoye qui joue avec une grande taille avait une petite taille. Ulrick Eneme qui était sur le banc de touche pendant le match et que le coach Neveu a voulu faire rentrer en 2nd mi-temps n’avait pas de maillot, et donc n’a pas pu entrer face à la Mauritanie. Il était sur le banc comme faisant partie du staff. « Incroyable » !
À la vérité, la Fegafoot est dans une crise profonde depuis la mise en détention provisoire du Président Pierre-Alain Mounguengui, suite à l’affaire de pédocriminalité dans le football gabonais, le « Capelogate ». « La Fegafoot est une organisation qui fonctionne maintenant sans la tête, nous comprenons mieux pourquoi la Fegafoot va dans tous les sens », dégaine un spécialiste du football.
Pour le bien du 11 national, il est vital de sortir rapidement de cette crise au sein de la Fegafoot qui entraîne véritablement une désorganisation totale dans la gestion de l’équipe nationale des Panthères, qui risque fort d’impacter la performance sportive des Panthères et donc de mettre en danger la qualification du Gabon à la CAN 2023.
Les bons débuts des Panthères, lors des deux premiers matches des éliminatoires de la CAN 2023, sont l’arbre qui cache la forêt du chaos qui règne au sein de l’instance faîtière du football dans le pays.
Pour une large opinion, une normalisation de la Fegafoot s’impose, sinon les Panthères vont droit dans le mur, et la présence du Gabon à la CAN Côte d’Ivoire 2023 sera de plus en plus hypothétique, si rien n’est fait.
Espérons simplement que tout ce désordre n’est pas une forme de représailles suite à la détention préventive du président de la Fegafoot.
Affaire à suivre.