Alors que son état de santé est critique et nécessite qu’il suive des soins appropriés, Jean Rémy Yama, malgré une demande de liberté accordée par le juge d’instruction, reste en prison. Le procureur de la République ayant fait appel.
Depuis jeudi 09 juin dernier, Jean Rémy Yama devait recouvrer la liberté. En détention préventive à la prison centrale de Libreville, le leader syndical souffrant d’un « syndrome d’apnée de sommeil sévère » est dans un état critique. Une situation qui a conduit ses avocats à demander une liberté provisoire auprès du juge d’instruction. Demande qui a été accordée le 09 juin. Seulement voilà, le procureur de la République a fait appel de cette décision. Et du coup, Jean Rémy Yama, devrait rester en prison.
Révoltée face à une telle décision, l’Union nationale a dans un communiqué signé de sa présidente Paulette Missambo « condamné avec la plus grande fermeté le maintien en détention provisoire du leader syndical, dont l’état de santé nécessite une prise en charge urgente. »
Pour cette formation politique de l’opposition, « rien ne justifie la décision du procureur de la République ». En rechange, souligne Paulette Missambo, « en hypothéquant la libération de ce syndicat d’envergure nationale, le procureur de la République a pris devant l’histoire une lourde responsabilité ». « Quoiqu’il advienne, il doit de tenir prêt à répondre seul des conséquences éventuelles de son acte. Pour l’Union nationale, aucune excuse ne devrait être accordée au procureur de la République.
Invitant les amis du Gabon à réagir face à la situation, le parti de Paulette Missambo dit rester « déterminer à se joindre à toute initiative », en allant dans le sens de la Libération du membre de la société civile.