Une journée d’échanges consacrée à faire connaître aux membres de la section gabonaise de l’UPF, le fonctionnement de l’organisation.
La séance de travail s’est déroulée au siège du bureau Afrique centrale de l’organisation internationale de la francophone, en présence du représentant, Alphonse Waganou, qui était accompagné de ses collaborateurs.
L’échange a commencé par l’historique de l’ancienne agence culturelle et technique créée par la volonté de trois chefs d’États: Léopold Sedar Senghor, Hamani Diori du Niger et d’Habib Bourguiba de la Tunisie, du Roi de Cambodge de l’époque et d’un journaliste canadien. Officiellement, c’est en 1970 que l’agence a été créée.
Quelques années après, elle s’est muée en agence internationale de la francophonie, avant de devenir, suite à l’arrivée à sa tête de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros Ghali. Toutefois, l’expert Kanel Engandja Ngoulou, a expliqué de long en large, les hésitations du pouvoir politique français de l’époque à se désintéresser de l’organisation à sa création. Preuve, selon l’expert, que la Francophonie n’est pas une émanation de la France comme cela a souvent été présenté.
Des explications données à la dizaine de membres de l’UPF présents à cette rencontre, on retiendra que la Francophonie est une grande galaxie au sein de laquelle s’expriment plusieurs entités, à l’instar de l’union internationale de la presse francophone. D’où l’intérêt de l’UPF à travailler en étroite collaboration avec ce partenaire traditionnel.
Sur le plan économique, l’OIF a réussi à développer en son sein des missions économiques dans les domaines numériques, des énergies renouvelables et agro-industrie. C’est ainsi que du 6 au 13 juin prochain, le Gabon et le Rwanda abriteront respectivement des missions économiques, en collaboration avec les autorités de ces deux pays et des partenaires.
Au total, 250 partenaires sont attendus à ces deux rencontres qui succèdent à une autre mission économique organisée en mars dernier en Asie. La phase économique a été édifiée aux membres de l’UPF par un autre expert de l’OIF, Ibrahima Kaba.
Junior Akoma