Travaillant dans le secteur portuaire, les dockers exigent désormais un meilleur traitement. Celui-ci passe par les meilleures conditions de travail et de vie.
Ayant pour mission dans les ports du Gabon, « le chargement et le déchargement des cargaisons des bateaux », les dockers réclament de meilleures conditions de travail. Leur situation salariale et même sociale est restée la même depuis des années. Pour mettre fin à cette situation, les dockers, par l’entremise du Syndicat national des dockers, a tenu une assemblée générale il y a peu au Port d’Owendo. Cette rencontre avait pour but, discuter de la promulgation de l’arrêté n°000009/MT/SG/CABM du 09/07/2021 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du Bureau de gestion et sur le préavis de grève déposé sur la table du Groupement professionnel des acconiers du Gabon (GPAG).
Un préavis de grève qui fait suite au cahier de charges déposé, mais dont les 5 points inscrits n’ont connu aucune avancée. « La fixation d’un salaire de base mensuel conforme à la convention collective des secteurs portuaire, maritime et fluviaux du Gabon et la mise en place de plusieurs indemnités inhérentes à leur profession : assiduité, ancienneté, risques, paniers, salissure, responsabilité, jours fériés, finition navire, rendement ». Il y a aussi l’assurance-maladie complémentaire liée à leur profession.
Les dockers exigent également la réorganisation du programme d’embauche au sein du bureau de gestion du GPAG, la réactualisation des statistiques jugées pléthoriques des effectifs des dockers au sein du bureau de gestion pour un meilleur rendement et la révision partielle des clauses des accords collectifs d’établissements devenus désuets.
Malgré les négociations entamées par l’autorité portuaire, les dockers assurent veiller cette fois-ci au respect de ce cahier de charges. A défaut de paralyser à nouveau l’activité au Port. Ce qui pourrait occasionner de grosses pertes.
