Dénonçant l’état calamiteux des hôpitaux publics du Gabon provoqué par la dette de la Cnamgs, la coalition des syndicats de la santé a invité le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, à instaurer le dialogue pour une sérénité dans le secteur.
La sérénité n’est pas revenue dans les hôpitaux publics. C’est le moins que l’on puisse dire, après la sortie, le 17 mai dernier, de la coalition des syndicats de la santé. Laquelle, a rappelé dans sa déclaration attendre toujours des promesses du gouvernement prises après l’exécution de la suspension de l’utilisation des feuilles de soin et d’examen CNAMGS (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale).
Une décision, a rappelé la coalition des syndicats de la santé, occasionné par le manque d’intérêt du gouvernement aux revendications des personnels de santé. Ce, alors que, souligne la coalition, les hôpitaux publics, « glissent insidieusement mais inexorablement depuis plusieurs années, vers une situation d’arrêt de fonctionnement».
Soulignant que les problèmes auxquels sont confrontés les hôpitaux publics, à savoir : des plateaux techniques défectueux; des bâtiments vétustes sans eau ni électricité pour certains ; l’absence des médicaments, des réactifs, entre autres, seraient due à la dette de la Cnamgs vis-à-vis des structures sanitaires publiques. Avec les caisses vident « du fait que la CNAMGS ne paie pas depuis plusieurs années, sinon à dose homéopathique».
Ce n’est pas tout. Bien que reconnaissant l’état actuel des structures sanitaires publiques, Guy Patrick Obiang Ndong est invité par la coalition des syndicats de santé à instaurer le dialogue social. «10 jours après la suspension, nous attendons que le ministre nous propose un chronogramme de travail, afin de sortir de cette situation difficile»
Rappelant au ministre d’être toujours en attente du retour des rencontres avec son collègue du Budget et du premier ministre. « Au sortir de ces rencontres, le ministre de la Santé devait voir son collègue du Budget et le lendemain devait rencontrer le Premier ministre. Nous sommes toujours en attente du retour de ces rencontres».