Alors que les entités chargées d’organiser les examens nationaux (CEP, BEPC et BAC) sont à pied œuvre, Dynamique unitaire annonce plutôt de les boycotter si son leader Jean Rémy Yama est toujours détenu.
En prison, Jean Rémy Yama a toujours le soutien de ses amis de la société civile. C’est le cas de Dynamique Unitaire. La centrale syndicale a, dans une déclaration, menacé de boycotter les examens nationaux, CEP, BEPC et BAC, si son leader est toujours en prison. « Chers Enseignants, ce sacrifice que chacun de vous consentira de faire constitue un levier de pression considérable pour la mise en liberté de votre collègue», a indiqué Roger Ondo Abessolo, vice-président de la DU.
Rappelant à ses camarades que « la situation de notre leader nous exige à faire preuve de bravoure et de combativité pour notre dignité. La Libération de Jean Rémy Yama s’impose comme condition pour un climat social apaisé. »
En prison dans le cadre de l’affaire SCI Serpentin, jusque-là, ses camarades s’interrogent sur les mobiles de cet acharnement.
« Qui tire profit de la détention du président de la Dynamique Unitaire ?A qui la mort de Jean Rémy Yama permettrait la sauvegarde de ses intérêts ? Bientôt déjà trois mois que Jean Rémy Yama croupit en prison en dépit de la vacuité du dossier et l’incongruité du chef d’accusation d’abus de confiance. »
Malade, la Dynamique Unitaire s’inquiète de l’état de santé de Jean Rémy Yama qui se dégrade davantage à la prison centrale de Libreville.