Plus rien ne va à la Confédération patronale des Gabonais. L’entité que dirige Alain Ba Oumar est actuellement en très mauvais état. Conséquence d’un climat délétère, 8 syndicats viennent de claquer la porte de cette organisation des patrons des patrons.
Il s’agit entre autres, de l’association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le syndicat des importateurs et exportateurs (Sympex), l’union des représentants automobiles et industriels (Urai), le syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (Sebtp), le syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, le groupement professionnel des pétroliers (Gpp), le groupement des transports terrestres et le général business machine (GBM).
Dans un communiqué rendu public, ces entités ont annoncé leur départ de la CPG. Désormais, ont-ils indiqué, elles disent « ne plus vouloir être associées aux activités et aux communications de la CPG, ni être engagées par des actes de celle-ci ».
Coup de tonnerre pour cette organisation qui emploie près de 100% de la main d’œuvre formelle et contribue à plus 70% au produit intérieur brut du pays. Selon les membres de cette organisation, depuis l’élection et la réélection du remplaçant de Madeleine Berre, «, il y a eu trop de problèmes avec les adhérents et les employés de la CPG». Selon eux, Alain Ba Oumar n’a pas défendu les entreprises.
Les dissidents ont annoncé la création d’un regroupement de syndicats pour « mieux défendre nos intérêts»,
Une situation inquiétante, au point que certains membres, appellent à l’organisation urgente d’un conseil d’administration pour sortir ce mammouth de cette crise et lui éviter de se dégraisser davantage.
