Estimant que la fièvre du 12 mars en différé est passée, seule plateforme pour inviter Ali Bongo à se représenter au scrutin présidentiel, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a décidé ce 11 mai, de mettre fin à ces appels à la candidature de l’actuel chef de l’Etat. Steeve Nzegho Dieko, dit être concentré à l’exécution de la feuille de route adoptée par le DCP.
Aux personnalités politiques et autres mouvements de jeunes qui mijotent des évènements d’appel à la candidature d’Ali Bongo, ils peuvent ranger leur scénario dans les tiroirs. C’est le cas par exemple d’un rassemblement de la jeunesse prévu pour ce week-end au Rond-point de Nzeng Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville. A en croire les organisateurs, l’événement a pour but d’appeler à la candidature d’Ali Bongo.
Il ne pourra plus certainement avoir lieu, sauf à changer le scénario. Le 11 mai dernier, à travers une note d’information, le secrétaire général du PDG Steeve Nzegho Dieko a mis fin à ces appels à la candidature d’Ali Bongo: « à tous les militants et sympathisants du PDG, tout protocole confondu de formuler à titre individuel ou sous le sceau d’une association, des appels à candidature du Distingué camarade président (DCP) Ali Bongo Ondimba à la prochaine présidentielle ».
Pour Steeve Nzegho Diego, ces évènements « ont le malheur de semer le trouble », au moment où les instances du parti « sont pourtant concentrées sur l’exécution de la feuille de route adoptée par le DCP ».
Désormais, a-t-il indiqué, « seul le parti, à travers ses instances habilitées, est autorisé à solliciter à nouveau en tant que besoin, l’indulgence de notre champion détenteur du titre pour daigner accepter de se porter candidat au combat de 2023 ».
Tout en mettant en garde « toute tentation et tentative de dérogation à cette mesure « .
Reste maintenant à savoir si cette injonction sera respectée et si le néo SG du PDG ne va pas provoquer des mécontents au sein de la mouvance présidentielle.