À moins de deux ans des élections générales, dont la principale est la présidentielle, le candidat déclaré à ce scrutin, Mike Jocktane, a décliné le mercredi 11 mai à Libreville, à son quartier général, ses propositions pour des élections apaisées, crédibles et transparentes. Pour le président du Gabon Nouveau, il faut prendre des mesures, afin d’éviter au Gabon, des lendemains incertains.
Conscient des issues des précédentes élections au Gabon, notamment la présidentielle, et alors que le pays s’apprête à abriter pour la première fois de son histoire, des élections générales, (présidentielle, locales et législatives), le candidat déclaré pour l’élection présidentielle de 2023, Mike Jocktane, a pris les devants.
À l’occasion d’une conférence de presse animée à son quartier général de Libreville, le mercredi 11 mai, dernier, le président, leader du Gabon Nouveau a décliné ses propositions pour des élections crédibles, transparentes et apaisées.
Du calendrier électoral, en passant par les listes électorales, le Centre national des élections, aux missions d’observation, ce sont 14 propositions faites par l’homme politique.
Prenant le cas du Centre national des élections, le candidat à la présidentielle pense qu’il faut clarifier les missions et la répartition des tâches entre cette institution, le ministère de l’intérieur, la Cour Constitutionnelle et la Haute autorité de la communication. Il a également suggéré de renouveler, dès à présent, le mandat des membres du CGE, dont le mandat dure depuis 2018 et avait été prorogé du fait de la COVID-19 au Gabon. Comme il a proposé de réformer les conditions de désignation des membres qui le composent.
« Aujourd’hui, le bureau CGE est élu par un collègue spécial composé à parité de représentants désignés par le parti majoritaire et les partis de l’opposition, alors que rien ne justifie que le parti au pouvoir ait à lui seul un poids équivalent à l’ensemble des parties de l’opposition réunis », a-t-il expliqué.
Toujours dans le cadre de ses propositions pour des élections apaisées, concernant les financements de la campagne, l’homme politique propose d’ordonner la publication des sources de financement et des dépenses de tous les candidats sur une période d’un an précédant la campagne. Selon lui, cette possibilité pourrait « garantir la transparence des comptes de campagne et éviter toutes pratiques obscures des financements ».
Toujours dans le cadre de la campagne électorale, Mike Jocktane, émet une interdiction au président candidat d’utiliser des réunions publiques, organisées aux frais de l’Etat, pour faire campagne, « la même règle devant s’appliquer à tous les événements organisés par le président lui-même ou par d’autres officiels », entre autres.
Toutes ces 14 propositions seront déposées sur la table du gouvernement et d’autres institutions, a indiqué l’homme politique. Adepte d’un mandat de 5 ans, renouvelable une fois, Mike Jocktane, a émis le souhait de veiller au respect de ce principe, une fois installé au fauteuil présidentiel.