Actuellement en détention préventive à la maison d’arrêt de Libreville et radié des effectifs de la Fonction publique, Jean Rémy Yama, en difficulté financière, avait sollicité une aide. L’appel de soutien du leader syndical n’est pas tombé dans les oreilles de sourds. Homme politique et candidat à la présidentielle de 2023, fustigeant cette décision du gouvernement, Pierre Claver Maganga Moussavou a promis une enveloppe d’un million au leader syndical.
Action politique ou sociale, en tout cas, Pierre-Claver Maganga Moussavou n’est pas resté insensible à l’appel de soutien de Jean Rémy Yama, leader syndical, actuellement en détention à la maison d’arrêt de Libreville. Faut-il le rappeler, à la suite de son incarcération, le président du Syndicat national des enseignants-chercheurs a été radié des effectifs de la Fonction publique. En difficulté financière, ce leader syndical avait appelé à un soutien financier.
Contre cette arrestation et l’acharnement qu’il a qualifié de « politique », Pierre Claver Maganga Moussavou a annoncé le 11 avril dernier, au siège de sa formation politique le PSD, une contribution d’un million. « Jean Rémy Yama doit être libéré sans condition. Je le dis au président Ali Bongo, libérez Jean Rémy Yama ! Ce que vous faites à lui, ce que vous faites à d’autres, va se retourner contre vous ».
Il faut dire que depuis l’incarcération de ce leader syndical, Pierre Claver Maganga Moussavou a toujours qualifié cet acte d’abus de pouvoir. Dénonçant un acharnement politico-judiciaire.