Jusque-là silencieuse, c’est au cours de sa rentrée syndicale organisée le lundi 11 avril 2022 que la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a appelé à la mobilisation de tous agents des régies financières. Le gouvernement n’ayant jusque-là pas satisfait les points de revendications.
Le couvercle pourrait à nouveau sauter dans les tous prochains jours dans les régies financières. En-tout-cas, le lundi 11 avril dernier, à l’occasion de sa rentrée syndicale, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a annoncé les couleurs. Pour la centrale syndicale que dirige Sylvain Ombindah Talhewa, l’heure de l’accalmie est terminée. Une position qui fait suite au silence du gouvernement sur les points de revendications des syndicats, dont la publication des audits des primes et des effectifs, à la régularisation des situations administratives, à la concertation tripartite. Au lieu des réponses concrètes de la part du gouvernement, les agents des régies financières font plutôt face à une indifférence totale des autorités.
« Gouvernement n’a que faire de nos efforts de mobilisation des deniers publics au-delà des objectifs assignés », a souligné Sylvain Ombindah Talhewa. « L’heure est venue de rappeler à ce gouvernement quels sont ses engagements mieux d’en exiger leur exécution.».
Ce n’est pas tout. La Fecorefi, exige aussi la régulation des points suivants ; paiement des arriérés depuis près de 5 mois des primes, l’éclaircissement sur l’intéressement spécifique du 4e trimestre 2021, la détermination de l’intéressement spécifique du premier trimestre 2022.
Dans les jours, avenir, l’organisation syndicale a annoncé se prononcer sur la situation des retraités de ce secteur d’activité.