Récemment porté à la présidence de Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), lors de son premier congrès extraordinaire, François Ndong Obiang, est largement revenu sur l’actualité du moment, notamment sur l’état de santé d’Ali Bongo et sur le silence des institutions qui, selon lui, ne fonctionnement pas. C’était dans une interview accordée à notre confrère Gabonreview.
Moins d’un mois après le lancement officiel de sa formation politique, Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), dans le cadre d’un congrès extraordinaire, qui l’a porté à la tête de cette formation politique de l’opposition, François Ndong Obiang, a récemment accordé une interview à Gabonreview.
Profitant de cette occasion, le juriste de formation dont le rôle est « d’analyser les faits », a, au sujet de la situation sanitaire d’Ali Bongo, constaté qu’au « perron de l’Elysée », « nous avons observé qu’un chef d’Etat était en difficulté de se mouvoir, nous avons pu voir qu’il a failli tomber ».
Rappelant dans les faits que « la loi électorale prévoit, pour être élu, que le candidat fasse un bilan médical. Par parallélisme de forme pendant la fonction, s’il appert qu’un événement arrive on peut s’en remettre à la même situation pour apprécier la capacité du chef de l’Etat ».
Pour François Ndong Obiang, les faits constatés au perron de l’Elysée « devraient interpeller toutes les institutions en charge d’apprécier la qualité et la capacité du président de la République à assumer ses fonctions ».
« Ça ne fait plaisir à aucun gabonais de voir que le président de la République est dans cette situation. Mais on ne voit rien venir malgré la bonne volonté du groupe Appel à agir qui a passé son temps à traiter du sujet. J’ai le regret de constater que les tribunaux ne sont pas allés au fond pour l’appréciation de ce dossier », a-t-il indiqué lors de son interview.
Indiquant l’ambition de sa formation politique Réagir, de « voir plus loin et de poser les bases qui lui permettent d’aller sur le terrain pour tenir son discours de réappropriation», François Ndong Obiang estime que: «nous ne nous attarderons pas sur la demande d’une vacance de pouvoir. Je réitère que les institutions ne fonctionnent pas. On a été la risée de tout le continent et on devrait en tirer les conclusions », a-t-il conseillé.
