Ayant connu plusieurs démissions ces dernières semaines, notamment à Zadié Mékambo, dans la province de l’Ogooué Ivindo, Pierre Claver Maganga Moussavou est revenu sur la situation que vit sa formation politique, dont seul Ali Bongo en est le véritable responsable de ses déboires.
Entre Ali Bongo et Maganga Moussavou, le divorce semble bien consommé. Et les derniers événements ne diront pas le contraire. Au sujet des déboires vécus ces derniers temps par sa formation politique, le Parti social-démocrate, Pierre Claver Maganga Moussavou est revenu sur cette actualité des élus de son écurie ayant pris la porte.
Faut-il le rappeler, en plus du maire et du député de la Zadié, Mékambo, d’autres élus avaient claqué la porte du PSD, disant rejoindre la vision politique de l’actuel Chef de l’Etat. Sur ces faits, pour le patron du PSD, sa formation politique a toujours été victime de ces situations à la veille d’une échéance électorale. Sur sa page Facebook, PCMM, invite Ali Bongo à mettre fin à cette méthode, qu’il juge « honteux survenant toujours à la veille des élections présidentielles…».
Aux démissionnaires, « le PSD a largement financé la campagne du député et du maire de Mékambo». « Le seul conseil que je donne à Atabi est qu’on ne tourne jamais le dos à la population qui vous a fait confiance même si les difficultés financières vous assaillent ».
Quant à Ali Bongo, Pierre Claver Maganga Moussavou estime que le président de la République, au lieu de lui faire des bébés sur les dos, devrait être reconnaissance envers lui. « Si j’avais été bercé comme tant d’autres par les sirènes de son entourage, il ne serait plus au pouvoir et encore moins en vie. Il me doit donc si ce n’est de la gratitude, mais pour le moins de la considération et éviter ce débauchage honteux survenant toujours à la veille des élections présidentielles…». Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, « Ali Bongo a mieux à faire que de briguer « un troisième mandat », n’en déplaise à ses partisans dont l’extrême fourberie s’étale à ses yeux ».
