La question alimente actuellement les débats dans plusieurs états majors politiques, notamment de l’opposition. Le premier à en parler publiquement est Emmanuel Mvé Mba. Pour le président du Mouvement citoyen des volontaires des libertés (MCVL), une telle option ne peut être envisageable, dans la mesures où, « les parlementaires n’ont aucune légitimité du peuple au Gabon et sont nommés sur la base des décisions du Parti démocratique gabonais (PDG)».
Se focalisant sur une rumeur, bien que « «la majorité des rumeurs au Gabon finit par devenir une réalité», Emmanuel Mvé Mba tente certainement de mettre fin à cette option si elle avérée ou si elle est actuellement en gestation. Ce qui pour le président Mouvement citoyen des volontaires des libertés (MCVL), « serait un coup d’état constitutionnel » et selon lui au profit du pouvoir en place.
Il s’agit d’un nouveau mode d’élection, que celui actuel. Celui-ci, si cette option est choisie, l’élection du président de la République sera désormais soumise au suffrage universel indirect. En un mot, l’éventualité que le président de la république soit voté par les parlementaires, c’est-à-dire, députés et sénateurs. Tout le contraire du mode actuel, où le Chef de l’Etat est élu par le peuple.
Une option qui ne rassure pas Emmanuel Mvé Mba, «l’histoire politique du régime actuel a démontré que le Parlement et les conseils municipaux et départementaux, depuis plus de 50 ans, n’ont aucune légitimité du peuple au Gabon et sont nommés sur la base des décisions du Parti démocratique gabonais (PDG)».
Emmanuel Mve Mba, y voit, «la matérialisation d’un régime monarchique au Gabon», si celui viendrait à se confirmer.